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    Oh ! Un film anglais ! Génial on va encore bien s'amuser j'adore leur accent.  

    Une belle fin, de son titre original « Still Life »,est effectivement un film anglais du fort peu connu Uberto Pasolini (qui est Italien, mais ça compte pas, chut!). Cependant, il a un nom facile à retenir, et un talent fou, donc préparez vous, il arrive !!! 

    Avant de commencer à se délecter des souvenirs de ce film, précisons tout de même que « Still Life » ne signifie absolument pas « Une belle fin » (traduction audacieuse, bien que fort intéressante) mais plutôt « Nature Morte ». Bien ! Erreur corrigée et faute pardonnée, continuons maintenant avec ce titre qui sonne, avouons-le, bien moins « comédie romantique pour fillette en détresse » (mes respects aux traducteurs cependant !). 

    Still Life est donc l'histoire de John May, un nouveau Mr Bean, dans l'administration anglaise. Son métier ? Eh bien quand quelqu'un meurt sans famille, il essaie (et il échoue) de trouver des proches pour assister à l'enterrement. Et quand il n'en trouve pas, où plutôt devrais-je dire et COMME il n'en trouve pas, il assiste à l'enterrement. En gros, John May essaie d'offrir aux morts « Une Belle Fin » (d'où le titre ! Ne croyez quand même pas que j'allais m'acharner sur ces pauvres traducteurs, ils ont fait du super job !). Seulement voilà, John May est viré, parce qu'il est trop lent. Bon, en même temps ça se comprend, le mec il pèle ses pommes ! Attendez, il pèle ses pommes !!! Incroyable ! Qui pèle des pommes ?! C'est long, inutile, et totalement tue-l'amour !!! Vous commencez à saisir le génie de ce film ??? Peut être pas encore, mais vous finirez par comprendre !  

    Bref ! John May (le mec qui pèle ses pommes si vous êtes perdus …) est viré. Mais son chef lui laisse le droit à sa dernière « affaire », celle de Billy Stoke, le mec qui habitait en face de chez lui (je sens que là vous commencez un peu à saisir le génie … C'est pas fini!). Le chef c'est un salaud, mais pas totalement, tout est dans la mesure et c'est ça qui est bon !!! 

    Rebref ! Notre John May tout « choupinoupinet » va donc faire tout son possible pour que cette affaire soit une réussite (ce serait bien là la première de sa vie). 

     

    Bon vous connaissez les grandes lignes mais mon dieu qu'est ce que j'ai envie de SPOIL ! (Alors « spoiler » - ça se lit un SPOÏL comme si c'était un meuble IKEA - pour les personnes qui ne parlent pas anglais, ça veut dire « gâcher » dans la langue de Shakespeare. Donc spoiler c'est dévoiler la fin d'un film, ou pire, d 'une série! J'espère que vous avez appris quelque chose). 

    Vu que je suis quelqu'un de bien éduqué (merci Maman, merci Papa), je ne vais pas vous spoiler. 

    Reprenons ! Maintenant que vous connaissez les grandes lignes, abordons les détails qui font de ce film un excellent film (pour ne pas dire « chef-d’œuvre » sinon on va dire que j'exagère). 

     

    Tout d'abord, LA COMPO ! La composition et le cadre de l'image sont excellents, tout y est bien rangé comme dans la vie de notre Mr. May (on parlera plus tard de ce personnage). Cela s'associe naturellement avec une bonne direction photographique (Stefano Falivene). Still Life (qui je le rappelle signifie nature morte. Désolé si toi lecteur, tu t'en souvenais), ce ne sont quasiment que des plans fixes. Et c'est beau ! Quoi de mieux que le plan fixe pour parler de la mort ? Donc on peut dire que la partie « image » du film est excellente. Et pas besoin de s'attarder quand c'est si bon. C'est d'ailleurs pour ça que les profs ne mettent que « Excellent » sur une copie qui vaut 20/20. Vous pouvez donc oublier ce paragraphe et lire « Image : Excellent, 20/20 ».  

     

    Allez sans transition (même si on peut dire que cette phrase est une transition), le SON ! 

    La bande-originale est digne du film, simple, sobre, efficace, bonne orchestration (je crois bien que c'est une harpe qu'on entend tout le temps !) et surtout avec de très bons thèmes qui rentrent bien dans la tête ! Presque comme du Yann Tiersen ! (amis musiciens : La Sol Fa Ré La et aussi Ré Do Ré. Oui oui ! Ré Do Ré). Rien à dire encore une fois « Excellent 20/20 », chapeau Rachel Portman ! Tu me donnes presque envie d'aller voir « L'incroyable histoire de Winter le dauphin 2 » pour lequel tu as du faire une très belle bande son. (Au passage, Rachel Portman, c'est la femme d'Uberto ! C'est beau l'amour !) 

    Le son du film en général (j'entends par là « à part la musique ») est aussi très bon. J'adore particulièrement ces petits froissements de papier que fait John en tournant les pages du vieil album photo. Qu'est-ce que c'est agréable, je m'en ferais bien une petite boucle d'une heure ! 

     

    Le gros point fort du film c'est John May. Il est peut être parmi les personnages de cinéma les plus intrigants que je connaisse ! En terme d'émotion dégagée, je crois qu'il vaut bien un « Edward aux mains d'argents » ! C'est dire ! C'est Eddie Marsan qui lui offre son jeu, splendide ! Qu'est-ce qu'il est touchant ! Qu'est ce qu'il est mal coiffé ! Qu'est ce qu'il est coincé ! Qu'est ce qu'il est Anglais ! Il pèle ses pommes !!! 

    John May c'est un enquêteur à l'affût de tous les indices qui le renseignent sur les morts qui par définition ne parlent pas ! Il s'appuie pour cela sur les objets, ces « natures mortes » que laissent les trépassés. D'où les gros plans et les plans fixes. Du génie je vous dis ! 

     

    John n'a donc que le décor qui l'entoure pour comprendre les personnes dont il s'occupe. Et voilà une transition propre (la seule de la critique) pour parler des … Décors ! (* tonnerre d'applaudissements, foule en délire*).  

    WOW ! Les décors sont justes ... WOW ! Pas beaux, non ! Justement ... Mais tous les décors du film ont quelque chose à raconter. Le fauteuil qui a 3 pieds et une pile de livres en guise de 4ème pied ; les dialogues dans le chenil qu'on croirait sortis d'une prison ; les appartements lugubres où on trouve les morts de plus de trois mois ... Tout à quelque chose à dire et John sait l'entendre.  

    La deuxième partie du film est quant à elle beaucoup plus humaine. John rencontre enfin les vivants ! Mieux il leur parle ! Et c'est dans cette partie du film que John devient de plus en plus touchant, il est tellement  adorable que ça en devient méchant ! C'est également dans cette deuxième partie que John se transforme et prend goût à la vie ! Attendez, le mec il change de fringues ! Il met du bleu ! Et pire ! Il boit du chocolat chaud ! Un anglais, qui boit du chocolat ! Le mec ! J'hallucine. Du génie.  

     

    Une belle fin (allez on utilise quand même ce titre parce que ça fait bien pour la fin de la critique vous comprenez …) c'est un vrai beau film. Avec un vrai beau personnage, qui en éclipse même tous les autres pourtant tous brillants, une vraie belle musique, de vraies belles images devant lequel on passe un vrai bon moment.  

    Oubliez cette critique, « Excellent 20/20 » !  

     

    Critique de Still Life by Egan Tizzoni


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  • N'oubliez pas le travail à faire suite à la sortie.

    Je vous laisse un délai supplémentaire: vous avez jusqu'à vendredi 13/02 pour me rendre le travail.

    Vous trouverez des ici des infos:

    Ensuite je tenais quand même à m'expliquer auprès de vous et de vos parents sur la visite de l'exposition Mangaro à La Friche. L'idée vous l'avez compris était de prolonger notre parcours sur la BD/ Cinéma initié avec Bilal, puis "Metal Hurlant" en découvrant de manière libre (et gratuite) un manga underground culte des années 70. L'idée était aussi de vous montrer le discours subversif de l'Art, de Flaubert à FOOD, en passant par Bonnie&Clyde et Mangaro. L'exposition était annoncée "déconseillée au moins de 12 ans"; j'avoue que les exposants ont un peu sous-estimé la violence de certains dessins. Je suis désolé si certains d'entre vous ont été choqués, ce n'était évidemment pas le but recherché.


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  • Les photos de notre sortie au Mucem.Les photos de notre sortie au Mucem.Les photos de notre sortie au Mucem.

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  • Le vendredi 30/01 les élèves de 2de6 et ceux de 1ère option cinéma iront en sortie à Marseille le 30/01 pour  voir les expositions Food ( Cinéma et nourriture) et « un moment si doux » de Raymond Depardon

     

     

    Départ devant le lycée à 8H 15

     

    Retour prévu vers 16h15

     

     

    La participation est de 7euros à régler par chèque à l’ordre de  « Mr l’agent comptable du lycée P. Langevin ». Ce prix comprend le transport et la visite guidée.
    Je vous prie de me ramener l'autorisation signée et le chèque de 7€ pour vendredi prochain.

    Faites suivre aux autres Merci

    Télécharger « Autorisation.pdf »

     


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